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LOI
TREBONIA ATTRIBUANT LA SYRIE ET L'ESPAGNE À CRASSUS ET POMPÉE ( Mars 55 av. J.-C. ) |
Appianus, Bell. Civ., II ( Combes-Dounous, Paris, 1808 ). |
17. Quant
à César, après avoir accompli de nombreuses campagnes
brillantes en Gaule et en Bretagne, que j'ai toutes relatées
dans mon livre consacré à la Gaule, il arriva, regorgeant
de richesses, dans la partie de la Gaule frontalière de l'Italie,
celle qui s'étend autour du Pô, pour donner un peu de repos
à son armée après une guerre ininterrompue. De
là, il envoya à profusion à Rome quantité
d'argent à quantité d'individus, et les magistrats annuels
lui rendirent visite à tour de rôle, ainsi que toutes sortes
de personnages connus, et tous ceux qui partaient commander des provinces
ou des armées, de sorte qu'il y eut parfois cent vingt faisceaux
auprès de lui, plus de deux cents sénateurs, les uns remerciant
pour ce qui s'était déjà fait, d'autres venus pour
demander de l'argent, d'autres encore pour arranger à leur profit
quelque affaire analogue. Tout se faisait désormais par lui,
à cause de l'importance de son armée, de la puissance
que lui donnait sa richesse, et de son obligeance cordiale à
l'égard de tout le monde. Il reçut aussi la visite de
Pompée et de Crassus, avec lesquels il partageait le pouvoir.
Après délibération, ils décidèrent
que Pompée et Crassus exerceraient de nouveau le consulat,
tandis que l'on ferait voter pour César une autre période
de cinq ans au gouvernement des provinces qui étaient alors les
siennes. C'est dans ces dispositions qu'ils se séparèrent.
Mais Pompée, pour le consulat, se heurta à la candidature
de Domitius Ahenobarbus ; et le jour décisif, tous deux
descendirent avant la fin de la nuit au Champ de Mars pour le vote.
Mais leurs partisans se querellèrent et en vinrent aux mains ;
pour finir, le porteur de torche de Domitius reçut un coup d'épée.
Ce fut alors la fuite : Domitius lui-même eut du mal à
se réfugier dans sa maison, et le manteau de Pompée fut
rapporté chez lui taché de sang. Si grand fut le péril
auquel chacun des deux hommes échappa ! |
18. Une
fois donc élus consuls, Crassus et Pompée firent voter
pour César, comme ils en étaient convenus, une autre période
de cinq ans, et ils se répartirent les provinces et les armées :
Pompée choisit l'Espagne et l'Afrique, et y délégua
ses amis, tandis que lui-même demeurait à Rome ; Crassus
prit la Syrie et ses environs, dans son désir de mener contre
les Parthes une guerre qu'il pensait facile, glorieuse et rentable. ... |
Dion Cassius, XXXIX, 33 ( Gros, Paris, 1845-70 ). |
Après
l’élection des magistrats, Pompée et Crassus s’occupèrent
de l’exécution de leurs projets : ils n’en parlèrent
ni dans le sénat ni devant le peuple, et feignirent de ne rien
ambitionner de plus ; mais le tribun du peuple C. Trebonius
proposa de donner pour cinq ans à l’un le gouvernement
de la Syrie et des contrées limitrophes, à l’autre
celui de l’Espagne où des troubles avaient récemment
éclaté, de les autoriser à lever autant de soldats
qu’ils voudraient parmi les citoyens et parmi les alliés,
à faire la guerre et la paix avec tel peuple qu’ils jugeraient
convenable. Cette proposition fut mal accueillie en général,
et surtout parmi les amis de César : on était persuadé
que Pompée et Crassus, s’ils atteignaient le but qu’ils
poursuivaient, empêcheraient César de garder plus longtemps
le commandement. Plusieurs se disposèrent donc à la combattre ;
mais les consuls, craignant de ne pas arriver à leurs fins, apaisèrent
les opposants, en promettant de proroger le commandement à César
pour trois années ; car telle est l’exacte vérité.
Toutefois, ils ne firent aucune proposition au peuple à ce sujet,
avant d’avoir consolidé leur position. Les partisans de
César, ainsi gagnés, se tinrent tranquilles : les
autres, dominés par la crainte, en firent presque tous autant,
trop heureux d'assurer ainsi leur salut. |
Livius, Per., CV ( Nisard, Paris, 1864 ). |
M. Caton
demande la préture : il est refusé et se voit préférer
Vatinius. Comme il s'opposait ensuite à la loi qui assurait pour
cinq ans aux consuls leurs gouvernements : à Pompée
l'Espagne, à Crassus la Syrie et la guerre des Parthes, à
César la Gaule et la Germanie, C. Trébonius, tribun
du peuple, qui avait proposé cette loi, le fait mener en prison. |
Plutarch, Cat. Min., 43 ( Ricard, Paris, 1883 ). |
Caïus
Trébonius proposa de faire un décret pour distribuer les
provinces aux consuls ; il
assignait à l'un l'Espagne et l'Afrique, à l'autre la
Syrie et l'Égypte, avec le pouvoir d'attaquer et de soumettre,
par terre et par mer, tous les peuples qu'ils voudraient. Les autres
citoyens, n'espérant pas que leur résistance empêchât
la loi de passer, n'y firent aucune opposition. Caton seul, étant
monté à la tribune avant qu'on prit les voix, et ayant
dit qu'il voulait parler, on eut bien de la peine à lui accorder
deux heures : quand il eut employé ce temps à éclairer
le peuple sur ses intérêts, à lui faire des remontrances,
à prédire tout ce qui arriverait, on ne lui permit pas
de continuer ; et comme il s'obstinait à rester dans la
tribune, un licteur vint l'en arracher. Il ne laissa pas de crier toujours
d'en bas avec force, et de se faire écouter de bien des gens
qui partageaient son indignation : le licteur, l'ayant saisi une
seconde fois, l'entraîna hors de la place. Mais cet officier l'eut
à peine lâché, qu'il courut de nouveau vers la tribune ;
et, criant encore avec plus de force, il exhortait les citoyens à
le soutenir. Il répéta plusieurs fois cette invitation,
de sorte que Trébonius, ne se possédant plus, ordonne
au licteur de le conduire en prison ; mais la multitude l'ayant
suivi pour écouter les discours qu'il continuait de tenir en
marchant, la crainte obligea Trébonius de le relâcher ;
et tout le jour se passa sans rien conclure. Le lendemain les partisans
des consuls, ayant intimidé une partie des citoyens et gagné
les autres à prix d'argent ou par de belles promesses, employèrent
la force des armes pour empêcher le tribun Aquilius de sortir
du sénat, chassèrent de la place publique Caton, qui criait
qu'il avait entendu le tonnerre, blessèrent plusieurs personnes
dont quelques-unes moururent sur-le-champ ; et, par ces moyens
odieux, ils firent passer le décret. Un grand nombre de citoyens,
irrités de tant de violences, s'étant attroupés,
allaient renverser les statues de Pompée ; mais Caton, qui
survint, les en empêcha. Quand ensuite on eut proposé la
loi pour les provinces et les légions qu'on donnerait à
César, Caton, au lieu de s'adresser au peuple comme auparavant,
se tourna vers Pompée et lui protesta qu'il se mettait lui-même
sous le joug de César : qu'il ne s'en apercevait pas maintenant ;
mais que lorsqu'il commencerait à en sentir tout le poids et
à en être accablé, ne pouvant plus ni le supporter,
ni s'en défaire, il le ferait retomber sur la ville ; qu'il
se souviendrait alors des avertissements de Caton, et serait forcé
de convenir que, s'il les eût suivis, ils lui auraient été
aussi utiles qu'ils étaient honnêtes et justes en soi.
Il eut beau lui répéter plusieurs fois ces sages remontrances,
Pompée n'y eut aucun égard et poursuivit toujours ses
projets. La confiance qu'il avait en sa prospérité et
en sa puissance ne lui permettait pas de croire que César pût
jamais changer. |
Plutarch, Pomp. ( Ricard, Paris, 1883 ). |
51. Dans
ce même temps les guerres des Gaules augmentaient chaque jour
la puissance de César : placé à un grand éloignement
de Rome, il ne paraissait attaché qu'à combattre les Belges,
les Suèves et les Bretons ; et cependant, sans qu'on s'en
doutât, il était au milieu du peuple, et, conduisant avec
la plus grande habileté les principales affaires, il minait peu
à peu le crédit de Pompée, s'incorporait en quelque
sorte son armèe, et l'employait moins pour faire la guerre aux
Barbares, qu'il ne se servait de ces combats comme de chasses militaires
pour endurcir ses soldats, pour les rendre redoutables et invincibles :
il envoyait à Rome tout l'or et l'argent, toutes les dépouilles
et les autres richesses qu'il prenait sur un si grand nombre d'ennemis,
et il les faisait servir à corrompre ceux qui pouvaient lui être
utiles ; les riches présents qu'il faisait aux édiles,
aux préteurs, aux consuls, et à leurs femmes, lui gagnaient
un grand nombre de partisans : aussi, lorsqu'il eut repassé
les Alpes, et qu'il vint hiverner à Lucques, il se rendit de
Rome dans cette ville une foule innombrable d'hommes et de femmes, qui
accouraient à l'envi ; dans ce nombre il se trouva deux
cents sénateurs, en particulier Crassus et Pompée, et
l'on voyait tous les jours à sa porte jusqu'à cent vingt
faisceaux de proconsuls et de préteurs ; il les renvoya
tous comblés de ses dons, et remplis des plus belles espérances ;
mais il fit avec Crassus et Pompée un traité secret,
qui portait que ces deux derniers demanderaient ensemble un second consulat ;
que César, pour appuyer leur brigue, enverrait à Rome
un grand nombre de ses soldats, qui donneraient leurs suffrages en leur
faveur ; qu'aussitôt après leur élection,
ils travailleraient à obtenir pour eux-mêmes des gouvernements
de provinces, des commandements d'armée, et à faire
continuer César pour cinq ans dans ceux qu'il avait déjà.
Dès que ce traité fut connu dans Rome, il excita parmi
les principaux citoyens une telle indignation, que le consul Marcellinus
s'étant levé dans l'assemblée du peuple, demanda
à Crassus et à Pompée s'ils brigueraient le consulat ;
et le peuple leur ayant ordonné de répondre, Pompée
prit le premier la parole, et dit qu'il le briguerait peut-être,
et que peut-être aussi il ne le briguerait pas. Crassus, en politique
plus habile, répondit qu'il ferait ce qui lui paraîtrait
plus utile pour le bien public. Marcellinus donc s'attachant à
Pompée, lui parla avec un tel emportement, que Pompée
lui reprocha d'être le plus injuste et le plus ingrat des hommes,
d'avoir oublié que c'était lui qui, de muet et d'affamé
qu'il était, lui avait rendu la parole et lui avait donné
les moyens de se rassasier jusqu'à rendre gorge. |
52. Tous
les autres prétendants au consulat s'étant désistés
de leur poursuite, Lucius Domitius continua seul de le briguer, à
la persuasion de Caton, qui, pour l'encourager à ne pas abandonner
sa brigue, lui représenta que dans cette lutte il s'agissait
moins du consulat que de la liberté publique, qu'il fallait défendre
contre des tyrans. Les partisans de Pompée, redoutant la fermeté
de Caton, et craignant qu'ayant déjà le sénat pour
lui, il ne fît changer la plus saine partie du peuple, et ne l'entraînât
dans son parti, résolurent d'empêcher que Domitius ne descendît
à la place publique pour solliciter les suffrages. Des gens armés,
qu'ils envoyèrent contre lui, tuèrent l'esclave qui marchait
devant son maître avec un flambeau, et obligèrent les autres
de prendre la fuite : Caton, blessé au bras droit en défendant
Domitius, se retira le dernier. Parvenus au consulat par ces violences,
Crassus et Pompée ne montrèrent pas plus de modération
dans le reste de leur conduite ; et d'abord voyant que le peuple,
qui voulait élever Caton à la préture, commençait
à lui donner les suffrages, Pompée rompit l'assemblée,
sous prétexte qu'il avait eu quelque augure défavorable,
et ayant ensuite corrompu les tribus à prix d'argent, ils portèrent
à la préture Antias et Vatinius, firent proposer, par
le tribun du peuple Trébonius, les décrets dont ils étaient
convenus à Lucques : l'un continuait à César
pour cinq ans les gouvernements dont il était déjà
pourvu ; un second donnait à Crassus la Syrie, et la
conduite de la guerre contre les Parthes ; le troisième
attribuait à Pompée le gouvernement de toute l'Afrique
et des deux Espagnes, avec quatre légions ; il en prêta
deux à César, qui les lui demanda pour la guerre des Gaules. ... |
Plutarch, Crass. ( Ricard, Paris, 1883 ). |
14. ... César
étant venu de son gouvernement des Gaules à la ville de
Lucques, y fut visité par plusieurs Romains, et entre autres
par Crassus et Pompée. Ils eurent ensemble des entretiens secrets,
dans lesquels ils résolurent de se rendre encore plus maîtres
des affaires et de s'assujettir toute la république. Ils convinrent
que César resterait toujours armé, que Crassus et Pompée
prendraient pour eux d'autres gouvernements et d'autres armées ;
que la seule voie pour y parvenir était que ces derniers demandassent
un nouveau consulat ; et que César, pour appuyer leur brigue,
écrivit à tous ses amis et envoyât aux élections
un grand nombre de soldats de son armée. |
15. Après
cet accord, Pompée et Crassus retournèrent à Rome,
où leur conférence avec César parut très
suspecte ; le bruit courut dans toute la ville qu'elle n'avait
pas eu, à beaucoup près, le bien public pour objet. Dans
le sénat, Marcellinus et Domitius ayant demandé à
Pompée s'il briguerait le consulat : « Peut-être
le briguerai-je, répondit-il, peut-être aussi ne le briguerai-je
pas. » Ces deux sénateurs ayant insisté, il
répondit qu'il le briguerait pour des citoyens vertueux et non
pour des méchants. Ces réponses ayant paru pleines de
hauteur et de fierté, Crassus répondit d'un ton plus modeste
qu'il demanderait le consulat s'il le croyait utile à la république ;
qu'autrement il s'en désisterait. Cette réponse enhardit
plusieurs compétiteurs à se présenter. De ce nombre
fut Domitius ; mais Crassus et Pompée ayant paru parmi les
candidats, la crainte éloigna tous leurs concurrents, à
l'exception de Domitius, que Caton, son parent et son ami, excita, encouragea
même vivement à ne pas abandonner ses espérances,
en lui représentant qu'il combattait pour la liberté publique ;
que Crassus et Pompée aspiraient moins au consulat qu'à
la tyrannie ; et qu'en paraissant ne demander qu'une magistrature,
ils voulaient envahir les commandements des provinces et des armées.
Caton par ses discours, de la vérité desquels il était
persuadé, poussa comme par force Domitius sur la place :
il se joignit à eux un grand nombre de citoyens, car on se demandait
avec étonnement quel besoin Crassus et Pompée avaient
du consulat. « Pourquoi, disait-on, le demander ensemble ?
Pourquoi ne pas le briguer avec d'autres ? Manquons-nous ici de
citoyens qui soient dignes d'être les collègues de Crassus
et de Pompée ? » Ces propos ayant fait craindre
à Pompée d'échouer dans son entreprise, il n'épargna
pour réussir ni injustice ni violence. Il ajouta à toutes
les autres voies de fait celle de dresser une embuscade à Domitius,
qui se rendait sur la place avant le jour. Des gens apostés tuèrent
l'esclave qui portait un flambeau devant lui, blessèrent plusieurs
de ceux qui l'accompagnaient, entre autres Caton, les mirent tous en
fuite ; et les ayant tenus enfermés dans une maison jusqu'après
les élections, Pompée et Crassus furent tous deux nommés
consuls. Peu de jours après, ils environnèrent la tribune
de gens armés, chassèrent Caton de la place, tuèrent
quelques-uns de ceux qui leur faisaient résistance ; et
continuant à César pour cinq ans le gouvernement de la
Gaule, ils se firent décerner à eux-mêmes les
provinces de Syrie et des deux Espagnes, qu'ils tirèrent au sort :
Crassus eut la Syrie ; les Espagnes échurent à Pompée. |
Plutarch, Caes., 21 ( Ricard, Paris, 1883 ). |
1. Dès
que le sénat à Rome eut appris ces succès extraordinaires,
il ordonna qu'on ferait, pendant quinze jours, des sacrifices aux dieux,
et qu'on célébrerait des fêtes publiques :
jamais encore on n'en avait fait autant pour aucune victoire ;
2. mais le soulèvement simultané
de tant de nations avait montré toute la grandeur du péril ;
et l'affection du peuple pour César attachait plus d'éclat
à la victoire qu'il avait remportée. 3. Jaloux
d'entretenir cette disposition de la multitude, il venait chaque année,
après avoir réglé les affaires de la Gaule, passer
l'hiver aux environs du Pô, pour disposer des affaires de Rome.
4. Non seulement il fournissait à
ceux qui briguaient les charges l'argent nécessaire pour corrompre
le peuple, et se donnait par là des magistrats qui employaient
toute leur autorité à accroître sa puissance ;
5. mais encore il donnait rendez-vous,
à Lucques, à tout ce qu'il y avait dans Rome de plus grands
et de plus illustres personnages, tels que Pompée, Crassus, Appius,
gouverneur de la Sardaigne, et Népos, proconsul d'Espagne ;
en sorte qu'il s'y trouvait jusqu'à cent vingt licteurs qui portaient
les faisceaux, et plus de deux cents sénateurs. 6. Ce
fut là qu'avant de se séparer, ils tinrent un conseil,
dans lequel on convint que Crassus et Pompée seraient désignés
consuls pour l'année suivante ; qu'on continuerait à
César, pour cinq autres années, le gouvernement de la
Gaule, et qu'on lui fournirait de l'argent pour la solde des troupes.
7. Ces dispositions révoltèrent
tout ce qu'il y avait de gens sensés à Rome ; car
ceux à qui César donnait de l'argent engageaient le sénat
à lui en fournir, comme s'il en eût manqué ;
ou plutôt ils arrachaient au sénat des décrets dont
ce corps lui-même ne pouvait s'empêcher de gémir.
8. Il est vrai que Caton était
absent ; on l'avait à dessein envoyé en Chypre. Favonius,
imitateur zélé de Caton, tenta de s'opposer à ces
décrets ; et voyant que ses oppositions étaient inutiles,
il s'élança hors du sénat et alla dans l'assemblée
du peuple pour parler hautement contre ces lois ; 9. mais
il ne fut écouté de personne ; les uns étaient
retenus par leur respect pour Pompée et Crassus ; le plus
grand nombre voulaient faire plaisir à César, et se tenaient
tranquilles, parce qu'ils ne vivaient que des espérances qu'ils
avaient en lui. |
Velleius Paterculus, II ( Hainsselin & Watelet, Paris, 1932 ). |
46. ... Crassus
qui méditait déjà une guerre contre les Parthes
reçut la Syrie. ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . |
48. ... Pompée,
en effet, pendant son second consulat, s'était fait donner le
gouvernement de l'Espagne. ... |
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