RESCRIT
DE JUSTINIEN SUR LA REPRÉSENTATION Modifiant la novelle 118 ( 548 apr. J.-C. ) |
( A. Levet, E. Perrot & A. Fliniaux, Textes et documents.., Paris, 1931, pp. 62-63, n. 53 ). |
PRÉAMBULE. |
Nous
n'hésitons pas à corriger nos lois, nous qui voulons en
toute occasion découvrir ce qui est utile à nos sujets.
Or nous nous rappelons avoir rendu une constitution ordonnant que, si
quelqu'un mourait, laissant des frères et des descendants d'un
autre frère prédécédé, les
enfants seraient appelés à l'hérédité,
concurremment avec les frères du frère prédécédé,
comme représentant leur père et prenant sa part ;
si le défunt laissait quelque ascendant, et des frères
germains, et des descendants d'un frère prédécédé,
la même loi appelait les frères concurremment avec les
ascendants, mais excluait les descendants du frère. |
CHAPITRE I. |
En
conséquence, corrigeant à bon droit ces règles,
nous ordonnons que si le défunt a laissé quelque ascendant,
des frères susceptibles d'être appelés avec les
ascendants, et des enfants d'un autre frère prédécédé,
ceux-ci soient aussi appelés avec les ascendants et les frères,
et prennent une part égale à celle que leur père
eût prise, s'il eût vécu. Mais nous portons ces règles
pour ceux des enfants du frère, dont le père était
uni au défunt par les deux parents ( était germain ) ;
et, pour parler tout simplement, le rang que nous leur avons donné
quand ils sont appelés avec des frères, nous voulons qu'ils
l'aient, lorsque des ascendants sont appelés à l'hérédité
concurremment avec des frères. |
► Source : Novelles de Justinien, CXXVII. |