LOI JULIA
SUR LES THÉÂTRES CONCERNANT LES PLACES RÉSERVÉES AUX CHEVALIERS ( 27-17 av. J.-C. ) |
Plinius, Nat. Hist., XXXIII, 8 ( Littré, Paris, 1848-50 ). |
Enfin,
la neuvième année du règne de Tibère l'ordre
équestre fut réuni en un seul corps. Un décret
fixa le droit de porter l'anneau, sous le consulat de C. Asinius
Pollion et de C. Antistius Vétus, l'an de Rome 775. Chose
étrange, ce fut un incident presque futile qui donna lieu à
ce changement : C. Sulpicius Galba, cherchant, jeune
encore, à se faire un nom auprès du prince en poursuivant
les teneurs de tavernes, vint se plaindre au sénat, disant que
les délinquants échappaient d'ordinaire à la punition,
grâce à leur anneau ; sur quoi il fut statué
que nul n'aurait le droit de porter l'anneau si lui, son père
et son aïeul paternel, tous de condition libre, n'avaient possédé
quatre cent mille sesterces de bien, et n'avaient été,
aux termes de la loi Julia sur les théâtres, admis à
s'asseoir dans les quatorze rangées de sièges. ... |
Suetonius, Diu. Aug., 40 ( Cabaret-Dupaty, Paris, 1893 ). |
... Comme
la plupart des chevaliers, ruinés par la guerre civile, n'osaient,
dans les jeux publics, se placer sur les bancs qui leur étaient
réservés, de peur d'encourir la peine établie pour
ce fait, il (Auguste) déclara que cette peine n'atteindrait point
ceux qui n'avaient jamais possédé la fortune équestre
ni par eux-mêmes ni par leurs parents. ... |
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