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LOI
JULIA SUR LES PROVINCES ( 46 av. J.-C. ) |
Cicero, Phil., I ( Nisard, Paris, 1840 ). |
8. (19) Quelle
loi meilleure, plus utile, plus souvent demandée, même aux beaux
jours de la république, que celle qui défend de garder plus d'un
an les provinces prétoriennes, et plus de deux les provinces consulaires ?
En détruisant cette loi, croyez-vous conserver les actes de César ? ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . |
10. (24) Des
condamnés ont été rappelés de l'exil par un mort (Cèsar). Le droit de
cité a été donné à des particuliers, à des citoyens, à des provinces
entières par un mort. Un mort a supprimé les impôts au moyen d'exemptions
sans nombre. Ainsi nous défendons ces actes apportés de la maison de
César, par une seule personne (digne de toute notre confiance, il est
vrai) ; et les lois que César a lues en notre présence, qu'il
a proclamées, qu'il se glorifiait d'avoir rendues, par lesquelles il
voulait assurer l'avenir de la république ; ces lois sur les jugements,
sur les provinces ; ces lois de César, nous qui les défendons,
nous aurons la pensée de les détruire ! |
Cicero, Phil., III, 15 ( Nisard, Paris, 1840 ). |
38. Quant
à la province de Gaule Citérieure, remplie d'hommes vertueux et courageux,
et de citoyens très dévoués au peuple romain, en les maintenant, ainsi
que son armée, sous la puissance du sénat, Brutus, ainsi que son armée,
les municipes et les colonies de la province de Gaule, ont agi, et agissent
encore conformément au devoir et à l'intérêt de la république. En
conséquence le sénat est d'avis qu'il importe au bien de la république
que D. Brutus, L. Plancus, l'un et l'autre imperator, consuls
désignés, ainsi que tous les autres, qui ont obtenu des provinces, les
gardent en vertu de la loi Julia, jusqu'à ce que, par un sénatus-consulte,
il soit donné à chacun d'eux un successeur ... |
Cicero, Phil., V, 3 ( Nisard, Paris, 1840 ). |
7. ... Les
tribuns du peuple ont proposé une loi sur les provinces, au mépris des
actes de César ; César l'avait faite pour deux ans, Antoine l'étend
à six années. ... |
Cicero, Phil., VIII, 9 ( Nisard, Paris, 1840 ). |
28. « Pour
moi, dit-il (Caïus frère de Antoine), je veux conserver cinq ans ma
province » : mais la loi de César s'y oppose ; et vous
défendez les actes de César ? |
Dion Cassius, XLIII, 25 ( http://remacle.org ). |
3. Et
comme c’était en gouvernant la Gaule pendant plusieurs années de suite
qu'il (César) avait conçu lui-même la passion du pouvoir et qu’il en
était arrivé à posséder de telles forces, il limita par loi la charge
des propréteurs à un an, et celle des proconsuls à deux années consécutives,
et décréta que personne ne pouvait exercer une charge plus longtemps. |
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