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LOI
FLAMINIA CONCERNANT LES TERRES DU PICENUM ( 232-228 av. J.-C. ) |
Cicero, Acad., II, 5 ( Appuhn, Paris, 1936 ). |
... Lucullus
reprit : « En premier lieu, vous me semblez ( c'est
à moi qu'il s'adressait particulièrement ), quand
vous évoquez les anciens physiciens, faire ce qu'ont accoutumé
de faire les factieux quand ils citent quelques hommes illustres d'autrefois,
qu'ils disent avoir été amis du peuple, afin de se donner
eux-mêmes comme leurs imitateurs. Ils remontent jusqu'à
P. Valerius, qui fut consul la première année après
l'expulsion des rois. Ils rappellent ceux qui ont fait passer les lois
démocratiques relatives à la "provocatio", précisément
pendant qu'ils étaient consuls. Ensuite ils nomment des personnages
plus connus, C. Flaminius, auteur, quand il était tribun,
d'une loi agraire que combattit le sénat et plus tard deux fois
consul, L. Cassius, Quintus Pompée. |
Valerius Maximus, V, 4 ( Constant, Paris, 1935 ). |
5. L'autorité
paternelle fut également puissante sur l'esprit de C. Flaminius.
Etant tribun du peuple, il voulait partager par têtes un canton
de la Gaule, et malgré la résistance et les efforts du
sénat, il avait déjà publié une loi à
cet effet ; insensible et aux prières et aux menaces, inflexible
même à l'appareil d'une armée destinée à
agir contre lui, s'il persistait dans sa résolution, il était
à la tribune, présentant de nouveau sa loi au peuple,
lorsque son père vient l'y saisir. Déconcerté,
il cède à une autorité privée : il
descend de la tribune, sans que la multitude, ainsi trompée dans
son espérance, fasse entendre le moindre murmure. |
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