ULPIEN : CLASSIFICATION DES BIENS
 
 
( IIIe s. apr. J.-C. )
 

 
J. Gaudemet, Droit privé romain, 2e éd., Paris, 2000, p. 354, n. 75 ).
 

On appelle proprement choses saintes celles qui ne sont ni sacrées ni profanes, mais qui ont été confirmées par une sanction. Ainsi les lois sont saintes, parce qu'elles sont accompagnées d'une sanction : car ce qui est accompagné d'une sanction est saint, même s'il n'a pas été consacré à un dieu. On ajoute quelquefois dans les sanctions, que celui qui commettrait quelque délit dans cette matière, sera puni de mort.


 
►  Source : Ulpien, Commentaire sur l'Édit, L. 68 = Digeste, I, 8, 9, 3.