LOIS
PORCIAE RÉPRIMANT LES SÉVICES INFLIGÉS AUX CITOYENS ( 198-184 av. J.-C. ) |
Livius, X, 9 ( Lasserre, Paris, 1937 ). |
Seule
cependant, la loi Porcia semble avoir été portée
pour défendre les citoyens contre les sévices, parce qu'elle
punit d'une lourde peine quiconque aura frappé ou tué
un citoyen romain ... |
Cicero, de rep., II, 54 ( Bréguet, Paris, 1980 ). |
Quant
aux lois des Porcius ( vous savez qu'elles sont au nombre de trois
et dues à trois Porcius ), elles n'ajoutèrent ...
rien de nouveau, sauf la fixation d'une peine. |
Cicero, Rab. Perd. ( Nisard, Paris, 1840 ). |
3. (8) ... quant
aux citoyens battus de verges ou mis à mort, au mépris
de la loi Porcia ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . |
4. (12) Le
voilà ce digne tribun, l'ami du peuple, le défenseur et
le soutien des lois et de la liberté publique ! La loi Porcia
a délivré les citoyens romains de la honte d'être
frappés de verges ; l'humanité de Labiénus
nous ramène le régime du fouet. La loi Porcia garantit
la liberté des personnes contre la barbarie du licteur ;
ce tribun, le père du peuple, la livre au bourreau. C. Gracchus
a promulgué une loi qui ne permet pas de prononcer sans votre
consentement sur la vie d'un citoyen : le défenseur du peuple
veut, non pas faire juger sans votre ordre un citoyen par les duumvirs,
mais le faire condamner à mort sans les formes légales.
(13) Et
vous osez parler ici de la loi Porcia, de C. Gracchus, de notre
liberté, d'un citoyen populaire, vous, Labiénus, vous
qui, par des supplices inconnus jusqu'alors, et par la cruauté
même d'un langage inouï parmi nous, avez essayé de
violer la liberté du peuple romain, de corrompre son humanité
et de changer ses institutions ! Voici en effet les paroles que
vous prononcez avec plaisir, vous débonnaire et ami du peuple :
Va, licteur, attache les mains du condamné ; paroles qui
répugnent à un gouvernement libre et doux comme le nôtre ;
paroles indignes même des rois tels que Romulus et Numa Pompilius,
mais qu'il faut faire remonter à un Tarquin, le plus superbe
et le plus cruel des tyrans. Telles sont les formules de torture et
de mort que se plaît à rappeler votre douceur et votre
indulgence : Enveloppez la tête, attachez au poteau fatal ;
paroles barbares que la république laisse depuis longtemps dans
les ténèbres des temps passés, et que le grand
jour de la liberté a fait disparaître. |
Cicero in Gellius X, 3 ( Marache, Paris, 2002 ). |
13. ... « Ô
doux nom de liberté ! ô extraordinaire droit de cité
romaine ! ô loi Porcia et lois Semproniennes ! ô
puissance tribunicienne péniblement regrettée et un jour
enfin rendue à la plèbe romaine ! Est-ce finalement
à cela que tous ces efforts ont abouti, qu'un citoyen romain,
dans une province du peuple romain, dans une ville d'alliés,
soit attaché et battu de verges sur le forum par celui qui tenait
les faisceaux et les haches de la bienveillance du peuple romain ?
Quoi ? quand les feux, les lames ardentes et les autres tortures
étaient appliquées, si l'imploration insoutenable du supplicié
et sa voix pitoyable ne t'adoucissaient pas, n'étais-tu pas ému
même par les pleurs et l'immense gémissement des citoyens
romains alors présents ? » |
Sallustius, Cat., 51 ( Richard, Paris, 1933 ). |
Par
les dieux immortels, pourquoi à ta proposition ne pas avoir ajouté
que les coupables seraient d'abord battus de verges ? Est-ce parce
que la loi Porcia l'interdit ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . |
Quand la république
grandit et que le nombre des citoyens donna plus de force aux partis,
on persécuta les innocents et on commit bien des méfaits
de ce genre ; alors furent votées la loi Porcia et d'autres
lois qui frappaient de l'exil les condamnés. |
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