GAIUS : LE « CONSORTIUM »
 
 
( 161 apr. J.-C. )
 

 
J. Gaudemet, Droit privé romain, 2e éd., Paris, 2000, pp. 371-372, n. 111 ).
 

154 a. Mais il existe un autre genre de société, propre aux citoyens romains. En effet, autrefois, après la mort du père de famille, existait entre ses héritiers une certaine société, à la fois juridique et naturelle, que l'on appelait ercto non scito, c'est-àdire « propriété non partagée ». Erctum en effet signifie « propriété », d'où le propriétaire est appelé erus ; cierce veut dire « partager », d'où caedere et secare. 154 b. D'autres (que les héritiers) qui voulaient constituer une société identique pouvaient le faire devant le préteur par une action de la loi spéciale. Dans cette société de frères, ou de ceux qui, à l'exemple des frères, héritiers siens, formaient une telle société, il y avait ceci de particulier que l'un des associés, en affranchissant à lui seul l'esclave commun, le rendait libre et en faisait l'affranchi de tous. De même en mancipant une chose commune, l'un ... (*)
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(*) Le fragment retrouvé s'arrête ici.


 
►  Source : Gaius, Institutes, III.