| GAIUS :
LA « SOLUTIO PER AES ET LIBRAM » ( 161 apr. J.-C. ) |
( J. Gaudemet, Droit privé romain, 2e éd., Paris, 2000, p. 398, n. 162 ). |
| 173. Il
y a aussi une autre espèce de paiement symbolique par l'airain
et la balance. Ce genre d'exécution est admis dans certains cas,
par exemple si la dette a été contractée par l'airain
et la balance, ou si tu es débiteur à la suite d'une condamnation
en justice. 174. Sont présents
au moins cinq témoins et le porteur de balance. Ensuite il faut
que celui qui se libère de sa dette s'exprime ainsi : « Puisque
j'ai été condamné par jugement envers toi à
tant de milliers de sesterces, je me délie de toi de ce chef
et je me libère par ce lingot d'airain et cette balance d'airain.
Et je pèse pour toi avec cette balance de la première
à la dernière (livre d'airain) conformément à
la loi publique ». Puis il frappe la balance avec le lingot
d'airain et il le remet à celui à l'égard de qui
il se libère, comme pour le payer. |
| ► Source : Gaius, Institutes, III. |