GAIUS : CHOSES DE DROIT DIVIN ET DE DROIT HUMAIN
 
 
( 161 apr. J.-C. )
 

 
M. Villey, Le droit romain : son actualité, 7e éd., Paris, 1979, p. 124 ).
 

 
    Division principale des choses : les unes sont de droit divin, d'autres de droit humain... Celles qui sont de droit humain sont ou bien publiques ou privées. Distinction suivante : certaines choses sont corporelles, d'autres incorporelles... Sont incorporelles celles qui ne peuvent être touchées, telles sont les choses qui consistent en droits (autre version : qu'a instituées le droit), par exemple l'hereditas, l'usufruit, les obligations (de quelque manière que ces dernières aient pris naissance) — car le droit lui-même de succession, ou de l'usufruit ou de l'obligation, est une chose incorporelle.
 


 
►  Source : Gaius, Institutes, II, 2 ss. = Digeste, I, 8, 1.