FESTUS : CLASSIFICATION DES BIENS
 
 
( IIe s. apr. J.-C. )
 

 
J. Gaudemet, Droit privé romain, 2e éd., Paris, 2000, p. 353, n. 74 ).
 

 
Aelius Gallus qualifie de religieux ce qu'il n'est pas permis aux hommes de faire, sous peine, s'ils le faisaient, de paraître aller contre la volonté des dieux. Tels sont par exemple le fait d'introduire un homme dans le Temple de la Bonne Déesse, de proposer une loi au peuple malgré des auspices défavorables ; d'agir en justice devant le prêteur un jour néfaste. Il rapporte très bien les différences entre sacré, saint et religieux : il est bien établi, dit-il, que l'on qualifie de sacré un édifice consacré à un dieu ; saint, le mur qui entoure une ville fortifiée ; religieux, une sépulture où les restes d'un mort ont été déposés ou inhumés.
 


 
►  Source : Festus, Du sens des termes, V° Religiosus ( Lindsay, pp. 348-350 ).