PAUL :
LE « JUS » ( IIe-IIIe s. apr. J.-C. ) |
( M. Villey, Le droit romain : son actualité, 7e éd., Paris, 1979, p. 122 ). |
Jus
a plusieurs acceptions : il peut désigner l'état
de choses juste et bon universellement : ainsi qu'est le jus
naturale. Ou bien, ce qui dans telle ou telle cité paraît
expédient, de l'avis de tous, ou bien d'un bon nombre de citoyens :
ainsi qu'est le jus civile. Il est également correct
d'appeler du terme de jus dans notre cité, le droit
constitué par les magistrats (jus honorarium). On dit
que le préteur aussi rend du jus, supposé même
qu'il ait décidé contre la justice : eu égard,
non à ce que le préteur s'est ainsi conduit, mais à
ce qu'il convient que fasse le préteur... |
► Source : Paul, Commentaire de Sabinus, L. XIV = Digeste, I, 1, 2. |