PAUL :
LE DIVORCE ( IIe-IIIe s. apr. J.-C. ) |
( J. Gaudemet, Droit privé romain, 2e éd., Paris, 2000, p. 341, n. 51-52 ). |
Il
n'y a point de divorce, s'il n'est vrai, c'est-à-dire s'il ne
se fait avec intention d'une rupture définitive. Ainsi, tout
ce qui se fait ou se dit dans la chaleur de la colère n'est valable
qu'autant qu'il apparaît que les parties persévèrent
dans leur volonté. Par conséquent, si dans un moment de
colère le mari adresse à sa femme le libelle de répudiation,
et que la femme soit revenue peu après, on ne pourra pas dire
qu'ils ont divorcé. |
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► Source :
Paul, Commentaire sur l'Édit, L. 35 = Digeste,
XXIV, 2, 3. |
Le
divin Antonin le Pieux a interdit qu'une union où règne
une bonne entente soit dissoute par un père de famille, de même
pour le mariage d'un affranchi de la part de son patron, pour celui
d'un fils ou d'une fille de la part de ses parents... |
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► Source :
Sentences de Paul, V, 6, 15. |
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