CELSE :
FAUTE LOURDE ET DOL ( Ier-IIe s. apr. J.-C. ) |
( J. Gaudemet, Droit privé romain, 2e éd., Paris, 2000, p. 397, n. 160 ). |
Le
sentiment de Nerva, qui disait qu'une faute grossière doit être
assimilée au dol, n'était pas partagé par Proculus,
mais me paraît très juste. En effet, si un homme n'est
pas aussi diligent que le requiert la nature humaine, il est de mauvaise
foi, à moins qu'il n'apporte les soins dont il est capable en
matière de dépôt : car on n'apporte pas aux
affaires d'autrui moins de soin qu'à ses propres affaires, sans
manquer à la bonne foi. |
► Source : Celse, Digestes, L. 11 = Digeste, XVI, 3, 32. |