LOI
ATERNIA TARPEIA SUR L'AMENDE ET LE SERMENT ( 454 av. J.-C. ) |
Cicero, de rep., II, 60 ( Bréguet, Paris, 1980 ). |
Environ
cinquante-quatre ans après la création du consulat, on
accueillit aussi avec faveur la loi sur l'amende et le serment, que
les consuls Spurius Tarpéius et Aulus Aternius firent adopter
par les comices centuriates. |
Gellius, XI, 1 ( Marache, Paris, 2002 ). |
2. Or
nous pouvons conjecturer que pour cette même raison, parce que
l'Italie était alors très riche en gros bétail,
l'amende qu'on appelle suprema avait été fixée
à deux ovins, mais à trente bovins par jour, à
cause évidemment de l'abondance des bovins et de la pénurie
des ovins. Mais quand une amende de cette sorte en petit et en gros
bétail avait été prononcée par les magistrats,
on amenait des bovins et des ovins tantôt de petit prix, tantôt
de plus grand prix, et cela créait une inégalité
dans la punition constituée par l'amende. C'est pourquoi ensuite
la valeur d'un ovin a été fixée par la loi Aternia
à dix as , celle d'un bovin à cent as. 3. Quant
à l'amende la plus faible (minima) elle est d'un seul
ovin. L'amende la plus élevée est du nombre que nous avons
dit, au-dessus duquel on n'a pas le droit de prononcer une amende journalière,
et c'est pourquoi on l'appelle suprema, c'est-à-dire
la plus haute et la plus grande. |
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